Une petite histoire pour commencer en douceur …
Décidant d’arrêter mon inscription à l’URSSAF à la fin du premier trimestre, je me présente dans leurs bureaux fin mars à cette fin.
L’interlocutrice fait le nécessaire pour ma radiation, et me remet à ma demande un document daté et signé attestant que je serai radié le dernier jour du trimestre.
Effectivement, quelques jours plus tard, je reçois un document émanant de leur part confirmant cette radiation. De même, les principales caisses obligatoires ainsi que les impôts reçoivent notification de l’URSSAF. Je me dis donc à cette époque que j’en ai bien fini. Que nenni !
Deux mois plus tard, je reçois une invitation à payer pour les cotisations du second trimestre dans lequel il est mentionné qu’en cas de désaccord il faut prendre contact avec eux. J’y réponds par lettre recommandée A.R. avec copie de leur avis de radiation. Pas de réponse de leur part, et pourtant j’ai bien l’accusé de réception.
C’est là que cela se corse. Je reçois un peu plus tard une menace de recouvrement, ainsi que l’invitation à payer pour le troisième trimestre. Et une lettre recommandée A.R. supplémentaire envoyée à l’URSSAF n’y changera rien.
Le dernier document reçu est maintenant un commandement me laissant 30 jours pour régler cette prétendue dette, avec comme motif « absence de règlement ». Ils sont tout de même gonflés !
Un coup de téléphone au service intéressé me permet de connaitre la face cachée de ces fonctionnaires si tatillons. Les questions fusent de leur part :
URSSAF: « Etes-vous certain de vous être radié au 31 mars ? »
Le Râleur : « Oui, j’ai même reçu un document de votre part attestant ma radiation. »
URSSAF : « Ah oui, je vois ! Vous auriez dû nous contacter par écrit ! »
Le Râleur : Cela a été fait à plusieurs reprises par lettre recommandée A.R. J’ai les accusés de réception sous les yeux.
URSSAF : « Monsieur, si vous vous énervez, on n’avancera pas »
Le Râleur : Je ne m’énerve pas, je vous signale simplement que je vous ai contacté par recommandée A.R. et que ces courriers sont restés sans réponse de votre part.
URSSAF : « Vous voyez, vous vous énervez ! »
… Là, une soudaine envie de lui balancer un SCUD me prend, mais je garde mon sang-froid.
Bref, après quelques échanges totalement infructueux, je décide de me rendre dans leurs bureaux où je me suis entendu dire : « Vous voyez, c’est la mise en demeure qui vous à fait réagir ! ».
Combien de lettres recommandées avec A.R. faut-il donc envoyer à l’URSSAF pour qu’ils comprennent ?
La suite dans un prochain billet … j’y retourne la semaine prochaine.
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